Éditorial sur les armes à feu

Blog #11

Nicolas Bédard

Éditorial sur les armes à feu

J’ai toujours aimé l’histoire militaire et je me suis récemment intéressé à l’équipement que les soldats apportaient dans le champ de bataille. Je suis rapidement tombé sur les armes qui étaient apportées sur le champ de bataille. J’ai lu sur les lois qui entoure la possession d’armes à feu dans notre pays et notre pays. Et je crois que le Québec va trop loin.

Au Canada les armes sont séparées en quatre catégories: les armes prohibées, les armes à autorisation restreinte et les armes à autorisation non restreinte. Une arme prohibée est une arme de guerre qui peut tirer plusieurs cartouches rapidement, au Canada il est impossible d’obtenir un permis pour ces armes depuis 1995 et elles doivent être enregistrées. Les armes restreintes sont des armes de poing ou des armes qui ont un petit canon, il est possible d’obtenir un permis, mais on l’obtient seulement après une recherche très poussée par la GRC. Les armes à autorisation non restreinte sont des armes qui sont principalement utilisées pour la chasse où le tir sportif il faut encore avoir un permis pour obtenir ces armes.

Je crois que le Québec va trop loin avec son nouveau projet de loi sur l'immatriculation des armes à feu. Il veut tenter à nouveau d’instaurer un ambitieux registre des armes à feu. Je tiens à rappeler que le registre fédéral a coûté beaucoup plus que le gouvernement pensait. De plus il est complètement inutile de faire immatriculer les armes à feu, car elles sont pour 99.999% immatriculés avec un numéro de série qui est imprimé dans le métal à plusieurs endroits sur l’arme. Je crois que les lois actuelles sont très efficaces, car nous avons très peu de morts par balle chaque année et la plupart sont des suicides.

Si nous devons réduire le nombre de suicide nous devons investir notre argent dans les hôpitaux psychiatriques et non dans un registre coûteux.