mardi 6 décembre 2016

Freedom Mobile : l’espoir d’un quatrième joueur renaît au Canada

Freedom Mobile : l’espoir d’un quatrième joueur renaît au Canada


BLOG # 5

Par Nicolas Picard et Maxime St-Onge



Freedom Mobile est le nouveau nom de Wind Mobile, un opérateur racheté par l’entreprise de télécommunications Shaw plus tôt cette année.
Depuis 2008, Industrie Canada et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) tentent en effet de faire bouger le marché du sans-fil en permettant l’éclosion d’un quatrième opérateur national important, qui pourrait stimuler la concurrence dans ce milieu dominé par Bell, Rogers et Telus.

Freedom Mobile est déjà le quatrième opérateur au Canada, avec 1 043 288 abonnés au troisième trimestre de 2016, tout juste devant Vidéotron avec 867 700 abonnés. Cependant, elle est loin et même très loin derrière Roger qui est à la première place avec 10 143 000 abonnés suivi à la deuxième place avec Telus qui a 8 507 000 abonnées et par la suite Bell à la troisième place avec 8 380 949 abonnés. Son service n’est pour l’instant offert que dans quelques régions seulement. Par contre, dans les prochaines années, ils ont l'intention et l'objectif d'augmenter leur croissance. Toutefois, Le rachat de Freedom Mobile par Shaw en mars dernier pourrait toutefois aider à accélérer sa croissance, puisque l’entreprise pourra notamment offrir des offres combinant ses différents services (télévision, Internet, etc.), une stratégie qui leur sera très efficace. 
Un problème de réseau et une solution.
À court terme, Freedom Mobile pourrait toutefois devoir affronter un problème de taille : la bande AWS-3, sur laquelle son réseau LTE a été mis en place, n’est compatible qu’avec un petit nombre de téléphones. Au lancement, seul le LG V20 sera donc capable d’atteindre les vitesses maximales permises par le nouveau réseau.
Heureusement pour Freedom Mobile, AT&T et T-Mobile aux États-Unis lanceront prochainement un réseau LTE utilisant la même bande, ce qui devrait faire augmenter la quantité de téléphones compatibles.
Un enjeux ou un problème de grande importance.
L’autre gros problème de Freedom Mobile est que l’entreprise ne dispose pas d’un partenariat comme celui unissant Vidéotron et Rogers au Québec.
Alors que les abonnés de Vidéotron peuvent utiliser leur téléphone partout dans la province et payer le même prix, qu’ils utilisent le réseau de la compagnie québécoise ou son réseau partenaire, les abonnés de Freedom Mobile doivent payer des frais supplémentaires dès qu’ils sortent de la zone desservie par l’opérateur. Ce qui sera très moins intéressant pour ceux qui aime faire des voyages et découvrir le monde.

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