lundi 7 novembre 2016

Blog #4 Gabriel Turgeon et Louis-Philippe Carrier: Patrick Lagacé dans le collimateur du SPVM

Patrick Lagacé dans le collimateur du SPVM

par Louis-Philippe Carrier et Gabriel Turgeon

Tous les yeux sont tournés vers La Presse qui le jour de l'Halloween, tentait d'obtenir copie des 24 mandats utilisés par le SPVM contre Patrick Lagacé dans le cadre de l'opération Escouade.

L'enquête visait à obtenir copie des sources du chroniqueur et journaliste bien connu au Québec dans le cadre d'article relié à des affaires criminelles survenus au cours des dernières années.




Dans cette histoire, deux aspects sont au cœur du sujet chaud. Le premier est la question suivante: Est-ce que un journaliste à le droit de garder ses sources anonyme? La réponse est oui et non seulement il a le droit de garder ses sources confidentielles, mais par le secret de polichinelle de la profession il est dans son secret professionnelle de ne pas cité ou encore divulgué la source si tel est la demande du sujet. La seconde question est: Est-ce que le SPVM a agit de manière consciencieuse et professionnelle dans cette histoire? Selon moi, la réponse est non. En effet, le service de police de la ville de Montréal à tout simplement dépassé les bornes dans cette affaire. Par exemple, ils ont été jusqu'à mettre le téléphone personnelle et professionnel de Patrick Lagacé ainsi que ses courriels pour tenter d'obtenir de l'information sur ses sources tant convoité.  De plus, il n'est pas le seul membre des médias journalistiques québécois à avoir subi le même sort. Un membre du Journal de Montréal ainsi qu'un autre de La Presse ont été visé par les corps policiers montréalais.

Dans tout ce carambolage, il faut trouver qu'est-ce que les médias ont à se reproché là-dedans? Si nous creusons un peu plus loin dans l'aspect éthique de la chose, on peut constater que les médias eux jouent un rôle clef dans le système judiciaire et populaire actuel. Dans les faits, un journalistes qui interview un témoin dans le cadre d'une enquête criminel ou encore qui découvre un scandale monstre et qu'il refuse de vendre la mèche, et bien l'opinion populaire ainsi que la réussite de certaine poursuite peuvent être sérieusement altérées.

En conclusion, on peut bien sur ouvertement défendre la liberté de presse et critiquer la façon dont le SPVM a traité le dossier, mais il faut aussi regardé l'aspect éthique de la chose et demander aux journalistes d'exercer leurs immenses influence pour faire avancer l'influence du monde.

Sur ce, on se retrouve prochainement dans un blog totalement différent

À la prochaine et bonne lecture!

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